L’Anglaise Lillian Metclough a gardé un œuf de Pâques en chocolat à ce jour depuis le début des années vingt du siècle dernier.
C’est alors que sa tante lui a donné, un petit de deux ans, un œuf avec un jouet à l’intérieur. Lillian ne pouvait pas se permettre de le manger, elle aimait beaucoup la petite chrysalide à l’intérieur de l’œuf.
Même pendant les années de guerre affamées, la jeune fille a caché l’œuf des regards indiscrets et n’a pas succombé à la tentation de manger la poupée elle-même. On ne sait pas quels efforts et quelle patience cela a coûté à un petit.
L’œuf changeait souvent de résidence avec sa maîtresse, se déplaçait d’un endroit à l’autre et même d’un pays à l’autre. La jeune fille a gardé en tremblant le cadeau de sa tante dans un petit coffre sous le lit toute sa vie.
Les proches se souviennent que Lillian montrait une fois par an son trésor aux membres de sa famille. Cela s’est produit à Pâques, car l’œuf en chocolat lui devait son apparition précisément à cette fête religieuse.
La vieille femme est décédée il y a deux ans. Des proches n’ont découvert l’œuf que récemment alors qu’ils triaient des choses dans sa maison et l’ont remis à un rare spécialiste des enchères pour évaluation.
L’ancien souvenir est encore en bon état, dans l’emballage violet d’origine, dégage une délicate odeur de chocolat. L’expert de la maison de vente aux enchères a évalué l’œuf à 300 £.
Il est sûr que nombreux seront ceux qui voudront augmenter le prix de départ de cette rareté chocolatée du siècle dernier aux enchères, car l’entreprise qui fabriquait de tels produits n’existe plus depuis environ 80 ans.
Bien sûr, l’histoire d’une fille qui a gardé une douce relique toute sa vie ne laissera personne indifférent.
